C’est une discipline paramédicale centrée sur le développement global de la personne.
Elle s’intéresse donc aux interactions entre motricité, cognition et psychisme dans leur contexte émotionnel et relationnel tout au long de la vie.
La prise en charge en psychomotricité s’inscrit dans une démarche de dépistage, de prévention, de diagnostic et de soins.
Face à des inquiétudes quant au développement du bébé.
Lors de difficultés, de maladresses dans les actes de la vie quotidienne (s’habiller, s’organiser..).
Dans la scolarité, lors de difficultés d’apprentissage et/ou de socialisation.
Lors de débordements émotionnels et comportementaux.
Face à l’altération des capacités motrices et/ou cognitives…
Le psychomotricien, soumis au Décret n°88-659 du 6 mai 1998, intervient uniquement sur prescription médicale. C’est un professionnel de santé qui élabore un diagnostic psychomoteur à partir d’un bilan qui lui permet d’établir un projet d’intervention individualisé.
Il travaille en secteur hospitalier, dans les institutions médico-sociales, dans les crèches, en cabinet libéral et dans les entreprises.
Le psychomotricien accompagne des personnes aux différentes étapes de la vie. Plus généralement, toute personne ayant un trouble, une pathologie ou un handicap, qu’il soit sensoriel, moteur, ou psychique, de naissance ou consécutivement à un événement de vie, peut bénéficier de soins psychomoteurs.
La dysgraphie est un trouble fonctionnel affectant le geste graphique, avec un retentissement sur l’aspect formel et/ou sur la vitesse d’exécution de l’écriture qui s’avère généralement particulièrement coûteuse.
Ce trouble ne peut être diagnostiqué qu’à partir de 7 à 8 ans, âge auquel le graphisme est censé s’automatiser (soit après un an d’apprentissage), mais des signes d’alerte peuvent être observés bien avant, et conduire à une consultation en psychomotricité.
Selon la HAS,
« l’agitation ou le manque d’attention peuvent constituer des traits de caractère habituels chez l’enfant ou des signes réactionnels à un stress particulier, une période de transition… C’est uniquement lorsque ces symptômes vont constituer un handicap pour l’enfant – que ce soit dans son apprentissage scolaire, ses relations sociales et/ou sa vie quotidienne – qu’il conviendra d’évoquer un diagnostic de TDAH et qu’une prise en charge pourra être envisagée. Le TDAH nécessite un suivi uniquement lorsqu’il existe une souffrance chez l’enfant et un retentissement dans sa vie quotidienne qui persistent dans le temps (plus de 6 mois). »
Le clinicien évoquera le retard de part sa connaissance du développement normal de
l’enfant et son expérience. Le retard sera confirmé par l’utilisation de tests étalonnés dont la
passation sera réalisée par le professionnel adéquat.
Le retard du développement pourra concerner un seul aspect du développement (ex :
retard de langage ou retard moteur isolés) ou concerner les différentes aspects du
développement (retard global du développement).
Les caractéristiques de l’autisme sont très variées d’un individu à l’autre. C’est pourquoi on parle de troubles du spectre autistique (TSA) : chaque personne se situe à un degré différent dans ce spectre.
Deux types de manifestation sont cependant identifiées. C’est ce qu’on appelle la dyade autistique : des difficultés dans la communication et les interactions sociales ET des comportements répétitifs et des intérêts restreints.
Ces signes s’accompagnent souvent d’une hyper- ou d’une hypo-réactivité sensorielle.
Un enfant est dit à haut potentiel (HP) lorsqu’il a un rythme de développement intellectuel nettement supérieur à celui de son âge. Il n’existe pas une typologie spécifique d’enfant à haut potentiel intellectuel, mais des élèves présentant certains profils.
L’intelligence n’est pas quantitativement supérieure, mais qualitativement différente. C’est la particularité de son mode de pensée et de son fonctionnement affectif qui caractérise un enfant à haut potentiel. Ce dernier doit être bien compris dans ce double fonctionnement intellectuel et affectif afin que ses ressources intellectuelles et psychologiques très riches puissent se développer totalement.
Le trouble développemental de la coordination (TDC), ou dyspraxie, est un trouble fréquent qui repose sur des diagnostics indiquant la présence chez l’enfant d’un trouble développemental se manifestant principalement dans des habiletés gestuelles, et se traduisant souvent par des difficultés d’apprentissage à l’école ainsi que par des limitations dans d’autres activités de la vie quotidienne que ce soit à la maison ou par exemple dans les activités extra scolaires sportives ou manuelles (la personne est jugée lente, maladroite, peu habile).
Les terminologies « TDC » et « dyspraxie » recouvrent une grande hétérogénéité (en termes de sévérité mais aussi de forme du trouble), tant au niveau des déficiences et compétences fonctionnelles que des répercussions sur les activités et la participation.